Vous l’avez sans doute remarqué, nous entretenons avec nous -mêmes des relations dont l’exigence frise la dictature et les interactions le harcèlement. Il n’y a qu’à écouter cette petite voix intérieure qui nous juge et nous critique avec constance et obstination pour réaliser la dureté de notre relation à nous-mêmes. Parlons-nous donc avec un poil plus de bienveillance.
Dictateurs de nous-mêmes
Dictateurs de nous-mêmes
Nous ne sommes pas satisfaits d’une attitude que nous avons eue, d’une parole ou d’un geste, d’une façon de faire, d’une performance, d’un résultat? Et hop! voilà la valse des noms d’oiseaux auto infligés, des flingueurs d’estime de soi, des coups de tatane dans la trombine de notre identité.
Car soyons honnêtes, nous n’y allons pas de main morte dans le choix des épithètes que nous nous envoyons sans sourciller. Or, ce discours a un impact direct sur l’image que nous avons de nous-mêmes, et comme vous pouvez l’imaginer, chaque fois que nous nous jugeons, chaque fois que nous nous traitons de tous les noms, celle-ci en prend un coup dans les gencives.
Accepterions-nous de telles invectives de la part d’autrui? Si ces propos venaient de notre chef, d’un collègue, un ami, notre conjoint, comment nous sentirions-nous?
Inversement, nous viendrait-il à l’idée d’agonir autrui des mêmes injures que nous nous balançons sans sourciller?
Au final, parmi les pires maltraitances verbales se trouvent souvent celles que nous nous infligeons à nous-mêmes. D’autant que les autres ont tendance à nous croire sur parole et que si nous leur répétons un peut trop souvent que nous sommes cons, c’est exactement ce qu’ils vont finir par penser de nous.
Mini coaching: se parler comme nous voudrions qu’on nous parle
Quand nous confions ce que nous considérons comme un manquement de notre part, une erreur, un échec à un proche: qu’attendons-nous? Probablement qu’il nous rassure et nous soutienne. De même, quand un proche nous confie ce qu’il considère comme un manquement, une erreur un échec nous cherchons souvent à dédramatiser quelque chose qui nous paraît, au fond, pas si grave. Soyons un ami digne de ce nom pour nous-mêmes!
Comment souhaitez-vous qu’on vous parle?
Comment vous parlez-vous à vous-même?
Quel est l’ampleur de l’écart entre les deux?
Qu’allez-vous vous dire, à la place des insultes habituelles?Quand vous vous parlez à vous-même comme vous souhaitez qu’on vous parle, que constatez-vous?
Comment vous parlez-vous à vous-même?
Quel est l’ampleur de l’écart entre les deux?
Qu’allez-vous vous dire, à la place des insultes habituelles?Quand vous vous parlez à vous-même comme vous souhaitez qu’on vous parle, que constatez-vous?
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